Revue de presse Koom Koom 2011

Le Populaire

ZIGUINCHOR - 4E EDITION DU FESTIVAL KOOM-KOOM POUR LA PROMOTION DE LA CALEBASSE : «La Calebasse soigne une cinquantaine de maladies», selon l’artiste Khalifa Dramé
Lundi 26 Décembre 2011

ZIGUINCHOR - La promotion de la calebasse est le thème central qui occupe le menu de la 4e édition du Festival Koom-Koom qui a démarré vendredi pour finir ce 25 décembre à Ziguinchor. Découvert 12 000 ans avant Jésus Christ, la calebasse est le seul matériau qui continue aujourd’hui d’accompagner l’homme dans sa vie quotidienne. En atteste, le fait qu’il n’y a pas de mariage sans calebasse, de baptême sans calebasse en Afrique. «Cela veut dire que la calebasse est au début et à la fin de l’individu. Voyez comment la calebasse nait, vous avez l’impression que c’est une dame en grossesse. Donc elle a les mêmes caractéristiques, les mêmes traits qu’un être vivant qui vient au monde. Dans les lieux culturels, il n’y a pas un endroit ou on ne trouve pas la calebasse. Aujourd’hui, les sportifs, surtout ceux qui sont dans la lutte, ne nous diront pas non puisque tout ce qu’ils utilisent pour se laver, c’est avec la calebasse. Car, parait-il, qu’il y a des choses qui ne peuvent se faire que dans la calebasse», a expliqué Khalifa Dramé qui revisitait les vertus culturelles de la calebasse à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Festival Koom-koom pour la promotion de la Calebasse.
Perçant d’avantage le mystère, notre interlocuteur d’informer que la calebasse peut aussi soigner bien des maladies. «Une cinquantaine de maladies, disent les spécialistes de la santé, peut être soignée par la calebasse. Depuis l’hypertension, le diabète, en passant pare la varicelle, et tant d’autres maladies. Ca, c’est une des vertus essentielles au moment où l’Afrique a besoin de se positionner par rapport à tout ce qui est santé. Puisque c’est essentiel dans la vie des gens», a-t-il dit.

«La calebasse peut concourir à amoindrir la consommation énergétique»

Khalifa Dramé, président du «Gie Goorgoorlou» et initiateur du Festival de la calebasse de s’intéresser également aux questions énergétiques. « Les Américains ont démarré des recherches et nous, nous souhaiterions que l’Afrique démarre elle-même ses recherches pour bénéficier de tout. Donc au plan de l’énergie, il y a certainement des choses qui pourront concourir à amoindrir la consommation énergétique. Vous savez, aujourd’hui avec le plan Takkal, avec tout ce que nous avons comme problèmes, si on se mettait à rechercher profondément dans la calebasse, certainement ça pourrait concourir à des solutions», a-t-il soutenu.

Au plan du tourisme, «nous avons constaté que l’Afrique pourrait bénéficier d’une large faveur. La calebasse concerne toutes les ethnies, les Sérères, les Joolas, les Mandingues, les Balantes, les Hal Poulars… Toutes les ethnies ont un rapport certain avec la calebasse. Donc le tourisme, ce n’est pas le balnéaire seulement, mais c’est aussi la culture. Cela veut dire que nous avons une mine d’or par rapport à la culture. La calebasse peut également protéger l’écosystème».

Ainsi les temps forts de ce grand festival restent le symposium, l’exposition des artistes et des artisans qui ont fait des productions avec des œuvres d’arts réalisées avec la calebasse. Egalement, hier, un carnaval regroupant l’ensemble des ethnies avec des défilés dans les rues de Ziguinchor de milliers de personnes a eu lieu. Le tout couronné par un plateau artistique, à côté du volet sportif qui a eu l’organisation d’un tournoi de football. Innovation de taille de cette édition 2011, ce tournoi de la paix de la coupe de la calebasse a vu la victoire de l’Asc Hlm Néma devant Djirigho (2-1).
Idrissa Benjamin SANE (Correspondant)


Ziguinchor : « On ne gère pas la culture comme un meeting politique »
Vendredi 30 Décembre 2011 - 10:14


Bilan de la Quatrième édition international du festival « koom -koom » pour la promotion de la calebasse dans la capital sud du pays.

Ziguinchor : « On ne gère pas la culture comme un meeting politique »
Les rideaux son tombés sur la quatrième édition du festival international « kom-kom » pour la promotion de la calebasse placé sous le signe de « la Paix et de la rencontre des Peuples ». qui a vu la participation de milliers de participants venus de différentes localité du pays, mais aussi la participation spéciale de la guinée Conakry invité d’honneur de ce festival international. « on ne gère pas la culture comme un meeting politique cela nécessite une préparation très longue pour produire des résultats positifs ».

« Pensez vous qu’il soit logique que se soit l’union européenne qui finance la culture africaine ! c’est une honte » ; déclare Monsieur Khalifa Drame coordinateur et initiateur du festival koom -koom par ailleurs président du gie goorgoorlou qui était face a la presse Ce week-end pour faire le bilan de la quatrième édition du festival koom- koom festival international pour la promotion de la calebasse .

« Avant de parvenir aux autorités étatiques, je parle d’abor des collectivités locales, elles doivent savoir que nous ne sommes pas entraine de jouer, nous sommes entraine de leur soutenir pour que la politique de développement qu’ils veulent conduire au niveau des collectivités locales ne soient une réalité » a-t-il ajouté. Le coordinateur de dire « nous ne sommes pas satisfait, il faut dire la vérité, malgré qu’il y est des promesses on n’a reçu la présence des collectivités qui son venues à la réunion, mais est ce que sa doit arrêté à ça, le budget qui est voté dans les collectivités, c’est pas par le budget de la présence tout simplement ».

« Ya un budget voté pour soutenir l’action et l’activité, Alor il faudrait que les collectivités sortent ces budgets pour que l’action culturelle soit une réalité, Il faut dire que le sentiment est très mitigé, nous ne sommes pas satisfait il faut dire la vérité »souligne Monsieur Dramé. Le coordinateur Dramé de conclure « nous allons mettre en place avec toutes les parties prenantes un cadre de concertation et d’action c’est qui est important ». « Si nous nous arrêtons à la concertation, les résultats vont dans les tiroirs, mais l’action va permettre à chaque partie prenante de se décider et de s’engager pour la réussite finale des objectifs et l’atteinte que nous nous sommes fixés.

« Donc ce cadre va être installé entre janvier et février, va regrouper les acteurs de la culture en général, les acteurs du tourisme pour que nous puissions crée, mémé un nouveau circuit touristique qui permettent aux agences de voyages qui sont là, de commercialiser le produit au niveau international, mais permettent aux populations qui est là de vivres de cette manne touristique ».
Claude André Coly (Leral.net)


Festival « KOOM KOOM » : Forte adhésion des populations de Ziguinchor
26 Décembre 2011 LE SOLEIL

La 4ème édition du festival Koom Koom pour la promotion de la calebasse, du patrimoine culturel et du tourisme a eu lieu à Ziguinchor où elle a suscité un engouement populaire et contribué à l’animation de la ville, du 22 au 25 décembre 2011.
Les associations culturelles et artistiques de quartiers ont gratifié les Ziguinchorois de prestations de haute facture, notamment lors de la « fête de quartiers » (manifestations de liesse collective), qu’elles ont animée.


Les populations locales ont apprécié également le village d’expositions artistiques et artisanales qui a été le cadre d’expressions de plusieurs artistes et artisans de la région et de la sous-région (Mali, Guinée Conakry et Gambie). Elles ont aimé aussi le plateau artistique qui a regroupé plusieurs orchestres modernes et traditionnels de Ziguinchor, de certaines régions du Sénégal et de la Guinée Conakry (pays invité d’honneur du festival). Il en a été de même pour les performances artistiques entre peintres de plusieurs régions du Sénégal et pour le carnaval qui s’est déroulé dans une ambiance bon enfant, à travers les grandes artères de la ville.Le symposium consacré à la Culture, au Tourisme et aux vertus médicinales de la calebasse a drainé du monde aussi. Cette réunion a permis de démontrer que le patrimoine culturel, en général et la calebasse, en particulier, sont des « ressources économiques importantes » pour le développement du tourisme en Casamance. Elle a prouvé également que la calebasse soigne plusieurs maladies : hypertension, diabète, varicelle.